venerdì 30 gennaio 2009

Stage di CONTACT IMPROVISATION – 13 14 15 Febbraio a Bergamo


Stage di CONTACT IMPROVISATION – 13 14 15 Febbraio a Bergamo

Nelle giornate sopra specificate si svolgerà il consueto stage di Primavera tenuto da Urs Stauffer. Di seguito luoghi e orari:

VENERDI’ 13 FEBBRAIO
Dalle 20:00 alle 22:00

c/o Sala Materiali Resistenti Via Borgo palazzo, 3

SABATO 14 FEBRBAIO

Dalle 15:00 alle 19:00

c/o CSC ANYMORE Via Palazzolo 23/C


DOMENICA 15 FEBBRAIO

Dalle 11 alle 15:00
c/o CSC ANYMORE Via Palazzolo 23/C




Urs Stauffer

Urs Stauffer nato e cresciuto in Svizzera, da circa 20 anni si occupa di Contact Improvisation. Dal 1989 al 1991 è vissuto a Berlino, iniziando ad insegnare CI a Tanzfabrik. Successivamente alla caduta del muro è stato invitato a Potsdam dove è stato uno dei fondatori del Potsdamer Tanztage, festival di danza. Alla fine degli anni 90 è tornato in Svizzera ed ha iniziato a lavorare come insegnante in diversi paesi. Il suo lavoro da performer è stato presentato in Svizzera, Italia, Francia, Germania e Cipro.Il suo insegnamento è fortemente influenzato da Steve Paxton, Dieter Heitkamp, Nancy Stark Smith and Bonnie Bainbridge Cohen (Body-Mind Centering®)


A proposito del tipo di lavoro che in questo periodo sta facendo con la contact improvisation, Urs Stauffer dice:

C'est l'hiver. La seson nous invite à tourner notre regard un peu plus vers le fond
de nous-mêmes, de faire une sorte de bilan intérieur. On se pose
des questions, on doute, on est un peu à fleur de peau.
Depuis quelques mois je suis particulièrement fasciné par ce qui
est liquide du corps humain. Proportionnellement c'est sans doute
la plus grande partie de la masse de notre corps, probablement
aussi la plus ancienne. Le nouveau né arrive dans sa vie terrestre
en venant de son univers fluide comme la race humaine est sorti des
océans au cours de l'évolution amenant dans ses bagages de vagues
souvenirs (ou souvenirs par vagues?) des temps qui précédaient nos
fonctions cérébrales les plus complexes. Je m''imagine que ce sont
justement ces souvenirs liquides qui circulent dans notre corps et
échappent à notre compréhension cérébrale d'être humain moderne,
qui constituent la base de notre univers sentimental et émotionnel.
De nos cinq sens dont on parle traditionnellement, le sens
tactile, celui qui nous informe sur et par le toucher, est
certainement le plus ancien. Peut-être même il sert de base pour
nos autre sens. C'est aussi le seul qui est représenté quasi
partout dans notre corps étroitement lié à nos liquides et à leur
pression qui, au moment du toucher change localement et de ce fait
influence tout notre équilibre intérieur. On ne peut par ailleurs
pas toucher sans automatiquement être touchés nous-mêmes. Chaque
expression (pression vers l'extérieur) laisse forcément une
impression (pression vers l'intérieur) chez nous.

Le toucher sert d'élément de base à la pratique du Contact
Improvisation. Si je porte sur cette forme de danse un regard
essentiellement physique, je constate qu'en la pratiquant, tout le
corps y est impliqué. Mais quoi de plus efficace pour permettre à
nos océans intérieurs de bouger que justement le mouvement et le
toucher? Il m'est difficile à ce point de ne pas constater la
parenté entre les mots "motion" (mouvement) et "émotion". Quant au
verbe "toucher", il est utilisé dans toutes les langues que je
parle autant dans son sens propre comme dans son sens figuré. À un
tel point que je me demande, si son sens figuré (être touché dans
ses émotions) n'est finalement pas tout aussi concret, tout aussi
physique que d'être touché à la surface de son corps par un autre
corps physique comme c'est le cas en Contact Improvisation.
J'arrive après tant d'années de travail corporel et de Contact
Improvisation à la conviction qu'il est tout simplement impossible
de pouvoir provoquer ou influencer du mouvement physique chez
l'être humain en excluant tout implication des sentiments. On peut
certes focaliser soit sur le "corps physique", soit sur le "corps
émotionnel". C'est bien utile de parfois pouvoir les distinguer par
moments pour savoir où c'est que l'on met l'accent à un moment
donné. Mais il resteront toujours indissociables. En voulant ne pas
donner le droit d'exister à l'un ou à l'autre des deux, on risque
de se faire rappeler tôt ou tard à l'ordre par une incapacité
d'évoluer ou par un trop plein d'émotions qui nous submerge
complètement. Heureusement que rien n'est jamais définitif et que
tant qu'on est vivant, on peut changer. Oser danser parfois " à
fleur de peau" est peut-être une clé essentiel pour ouvrir le
passage vers un nouvel équilibre.

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